La production des batteries électriques en Europe

La production des batteries électriques en Europe 1

Les batteries électriques sont issues de différentes technologies et la fabrication des cellules utilise des matières premières rares, difficiles à extraire et à raffiner telles que cobalt, manganèse, graphite et lithium. 

Ce sont les batteries électriques lithium ion (Li-ion) qui sont les plus répandues sur les voitures hybrides ou les véhicules tout électriques (notamment les scooters et motos électriques, etc.).

L’Europe gagne son indépendance

Rappel, aujourd’hui en Europe, la batterie électrique fabriquée en Asie représente entre 30 et 40 % du prix total du véhicule électrique, soit pour un scooter Silence S02 SH, entre 1 600 et 2 000 euros sur un prix total de 5 295 euros.

La production européenne de batteries électriques lithium ion doit marquer la fin de la dépendance du secteur automobile à l’égard des pays producteurs de pétrole, pour autant, elle ne doit pas devenir dépendante des pays asiatiques producteurs de batteries électriques : Chine, Corée et Japon. 

C’est dans ce but que l’Union Européenne veut accentuer la production de batteries électriques lithium ion sur le territoire de ses Etats membres. Dans ce but, elle lance deux projets : « Airbus des batteries » et « Innovation européenne dans la batterie », sans ignorer que des capitaux privés sont également à l’origine d’usines de production de batteries électriques en Europe.

Quels sont les enjeux pour l’Union Européenne ?

Outre l’enjeu de la « souveraineté technologique », l’Union Européenne souhaite que la filière d’approvisionnement de chaque producteur européen soit validée par la réglementation de la Commission Européenne. Cette dernière considérant la batterie électrique comme une « chaîne de valeur » stratégique dans laquelle l’UE vise à créer une des bases industrielles intégrées les plus compétitives et durables à l’échelle mondiale.

Avec une politique favorisant les investissements financiers, pourquoi ne pas espérer qu’un producteur européen de batteries électriques lithium ion domine le marché mondial (chiffré en milliards d’euros) en apportant l’innovation dans les technologies de fabrication des batteries (cellules électrochimiques, électrodes, etc.) ?

Aujourd’hui, les gigafactories s’installent en Europe. Ainsi, à Skelleftea en Suède, l’usine Northvolt qui livre ses premières batteries en 2021, souhaite également que sa production de batteries lithium ion atteigne environ 32 GWh sur l’année 2024. 

En comparaison, l’objectif de CATL le géant chinois est de produire 830 GWh la même année.

En France, après la construction d’une usine de type « prototype » à Nersac en Charente, Saft et PSA-Opel (Automotive Cells Company) associés à Renault, souhaitent lancer deux nouvelles gigafactories : en France en 2023 et en Allemagne trois ans plus tard.

Les « étrangers » s’installent en Europe

Tesla installe une usine (gigafactory) près de Berlin et CATL, le géant chinois, par ailleurs fournisseur de Tesla, s’installe également en Allemagne. Voilà comment les « étrangers » s’immiscent dans le secteur de la production de batteries électriques lithium ion en Europe, reconnaissant le marché en devenir des véhicules électriques comme une véritable promesse d’innovation.

Ce qui pourrait-être suffisant pour ranimer la polémique du choix du plan stratégique : faut-il promouvoir majoritairement la production de batteries électriques lithium ion, de technologie européenne améliorée dans son orientation écologique ou permettre aux industriels asiatiques de s’installer en Europe et de fabriquer leurs accumulateurs d’énergie de la même manière qu’en Asie, utilisant leur expérience, leurs matériaux et leur savoir-faire, voire leur main-d’œuvre ?

Une autre question se pose alors. Pour une usine de batteries électriques lithium ion chinoise installée sur le Vieux Continent, faut-il gérer les GWh produits annuellement comme une production européenne ou comme une production étrangère ?

Ces questions, les grands patrons, qui ont tous un avis sur l’électrique, se les posent…

Le manager de transition, un métier qui se porte bien

Le manager de transition, un métier qui se porte bien 2

Les indépendants relatent positivement leur expérience en tant que salariés portés, sous contrat avec une société de portage salarial. Ils soulignent tous les avantages de cette solution dans l’exercice de leur activité professionnelle.

Le manager de transition en Direction Générale, au même titre que l’artisan peintre ou que la majorité des métiers, y compris les métiers de santé, peut bénéficier du statut de salarié porté dans une société de portage salarial. 

En quoi consiste l’activité de manager de transition en portage salarial

Le management de transition fait appel à des capacités intellectuelles et humaines de très haut niveau que le consultant indépendant va mettre à profit dans une mission spécifique. 

Le manager de transition n’agit pas uniquement en supervisant l’activité et en gérant le personnel salarié des entreprises clientes ; il utilise ses compétences et son expérience pour apporter des solutions dans les phases de transition d’une société qui peut être en situation de crise. 

Les compétences du consultant sont donc au service de la réussite de sa mission et c’est même son seul objectif ; cette mission n’incluant aucune lutte pour accéder à un pouvoir durable. A l’inverse, le manager de transition est présent dans l’entreprise pour partager ses compétences avec les professionnels en place afin de les orienter vers une solution pérenne aux problèmes rencontrés par l’entreprise.

Le consultant indépendant, manager de transition et salarié porté est totalement disponible et dédié à la réussite de sa mission, il dispose d’une qualité d’adaptation exceptionnelle et doit se montrer opérationnel dès son arrivée dans l’entreprise.

Quels sont les avantages du statut de salarié porté dans une société de portage salarial ?

La société de portage salarial met à la disposition du freelance sous contrat avec elle, un cadre professionnel déjà bien structuré. 

Le statut de salarié porté annule les risques liés au projet de création d’entreprise et à la solitude de l’entrepreneur. En effet, ce dernier rejoint une communauté d’entreprise où tous les métiers sont représentés par des professionnels aux objectifs communs : exercer sereinement leur métier en évitant les lourdes obligations dues à la position de tous les chefs d’entreprises.

Pour autant, les indépendants en tant que salariés portés conservent toute autorité sur le choix de leurs clients et de leurs missions. Les missions de managers de transition se déroulent selon les choix de chaque indépendant consultant : ses compétences métier doivent être « solides » ; la société de portage salarial n’intervenant pas dans le déroulement de la mission.

Les consultants en tant que managers de transition doivent fréquemment faire face à des « vides » relativement longs entre deux missions. Dans cette situation, le salarié sous contrat avec une société de portage salarial est serein ; il a l’assurance de toucher un salaire et de conserver les droits sociaux acquis au fil du temps (en France).

La société de portage salarial offre au salarié porté un véritable accompagnement au quotidien. Les échanges sont nombreux, permettant un fonctionnement en réseau et la possibilité de s’ouvrir à de nouveaux contrats professionnels.

L’hôtel à l’heure, un nouveau business de l’hôtellerie

L’hôtel à l’heure, un nouveau business de l’hôtellerie 3

À l’heure de la Covid, nos habitudes de travail sont chamboulées, certaines catégories de professionnels voient leur business model remis en cause.

L’hôtellerie est une de ces activités qui ont pris de plein fouet cette crise sanitaire, la clientèle touristique ayant été réduite de plus de 90 % dans certaines grandes villes comme Paris.

Alors, comment rebondir et limiter les pertes pour ne pas fermer lorsque l’on est hôtelier ?

Louer à l’hôtel à l’heure de jour

En modifiant nos habitudes de travail, la crise sanitaire a amplifié certains besoins. Un d’entre eux est notamment de pouvoir rencontrer un client, un collaborateur, à l’extérieur de l’entreprise, mais où ?

C’est là que l’hôtel entre en jeu. Car la journée, même en période normale, les hôtels possèdent de nombreux espaces non utilisés (partie reculée du hall d’accueil, petits salons, espaces privatifs, voire même les chambres.

En proposant ces lieux à la location à l’heure, l’hôtel permet un rendez-vous client, une réunion en petit comité à 2 ou 3, le tout avec le wifi et toute la confidentialité nécessaire à la signature d’un contrat ou un entretien d’embauche.

L’industrialisation de l’hôtel à l’heure

Certains acteurs ont vite identifié ces nouveaux besoins. Des sociétés telles que MerciFélix facilitent la location à l’heure à l’hôtel. L’entreprise propose aujourd’hui un choix d’hôtel parisiens capables de vous accueillir le temps d’un rendez-vous. La réservation se fait rapidement et facilement sans même sortir sa carte bancaire.

On connaissait déjà l’hôtel la journée, par exemple avec le célèbre LoveHotel qui proposait ses chambres à l’heure. Mais la pratique s’uniformise, MerciFélix donne d’ailleurs aussi le choix de chambres en journée parmi une trentaine d’hôtels à Paris. Ce type d’offres semble donc devenir des plus communes aujourd’hui. Un bon moyen pour les hôteliers d’enrayer la perte de chiffre d’affaires du fait de la Covid.

De multiples avantages pour les pros

On peut apprécier de nombreux avantages non négligeables pour l’utilisateur de ce type de service pour des raisons professionnelles.

  • Tout d’abord, le maillage des hôtels dans les grandes villes est important. On trouve toujours un hôtel à moins de 5 minutes dans les centres-ville. Ceci permettra même à certains de devenir des habitués de ce bureau déporté à deux pas de chez soi ou de la gare la plus proche.
  • Un autre gros plus pour les professionnels est la possibilité d’avoir accès à une imprimante, une photocopieuse, au Wifi bien sur. Ceux qui donnaient parfois des rendez-vous dans des cafés y trouveront un gros bénéfice. Certaines offres incluent d’ailleurs spécifiquement ces particularités (15 photocopies, 30 pages à imprimer). On est loin du service d’un bistrot bruyant.
  • Un autre atout, c’est le choix du type d’hôtel que l’on peut réserver selon l’interlocuteur. On pourra préférer un 3 étoiles ou un 5 étoiles selon le rendez-vous.
  • Enfin, pour des cas particuliers, on s’offrira si besoin le luxe d’une chambre bureau pour un confcall vraiment au calme et avec l’arrière-plan adéquat.

Auto-entrepreneur : 5 conseils pour bien démarrer son activité

Auto-entrepreneur : 5 conseils pour bien démarrer son activité 4

Vous venez de créer votre auto-entreprise ? Félicitations ! A vous l’indépendance et la liberté de faire ce qui vous passionne !
Mais qui dit liberté, ne dit pas se consacrer à 100 % à votre cœur de métier et faire le reste comme ça vous chante. Être son/sa propre patron·ne, c’est aussi organiser son temps et ses tâches administratives, faire du marketing, de la communication, de la facturation et de la comptabilité. Il s’agit de tout planifier à l’avance et de prioriser pour commencer sur de bonnes bases.

Retrouvez dans cet article 5 conseils pour bien démarrer votre activité et les outils qui peuvent vous aider.

1- Organisez-vous avec des outils en ligne

Lorsqu’on démarre son activité à son compte, on a tendance à faire passer son activité professionnelle avant sa vie personnelle. Le temps consacré à votre activité peut facilement déborder sur celui dédié à votre famille, vos loisirs ou votre sommeil.

Cette erreur de débutant peut rapidement être corrigée avec une bonne organisation et l’aide d’outils en ligne qui vous font gagner beaucoup de temps :

  • Un agenda en ligne pour planifier vos tâches, prendre des rendez-vous et programmer des alarmes ;
  • Un outil de stockage en ligne ou Cloud (Google Drive, DropBox, OneDrive) pour sauvegarder toutes vos données au même endroit (traitements de texte, tableurs, photos, scan, images, notes de frais) et y accéder depuis n’importe où, pourvu qu’il y ait une connexion Internet ;
  • un compte bancaire en ligne, pour garder un oeil sur vos flux de trésorerie ;

  • Un logiciel de facturation avec solution de paiement intégrée pour faire vos devis en ligne et encaisser vos factures rapidement, centraliser tous vos services, produits et clients au même endroit et garder un œil sur votre chiffre d’affaires.

2- Constituez une trésorerie

Un des avantages d’être auto-entrepreneur·se, c’est qu’il n’y a pas de frais de création.
Cependant, il ne faut pas oublier que vous devrez investir dans des fournitures et outils nécessaires à votre activité.

Même s’il est possible d’utiliser vos apports personnels comme un ordinateur, un téléphone portable, une imprimante, ou encore un véhicule, vous devrez penser aux frais de carburant, matières premières, abonnement téléphonique et services en ligne, etc. Ces frais n’étant pas déductibles de vos charges et impôts, il faudra constituer un fond de roulement pour éviter les trous dans votre trésorerie.

3- Construisez un plan de communication

Choisissez un public cible, un message adapté à cette cible et tenez vous y. N’essayez pas de faire passer plusieurs messages à la fois ou de toucher plusieurs publics.
Créez une liste de vos clients et prospects et classez-les dans des catégories pour avoir une idée claire des personnes qui s’intéressent à votre entreprise.

4- Faites-vous connaître

Soyez présent·e sur Internet avec un site web. Il existe des outils de création gratuits comme WordPress et Wix. Cependant, si vous avez un peu de budget, faites plutôt appel à un·e professionnel·le pour un site web unique et efficace.

En parallèle, communiquez sur les réseaux sociaux pour être trouvé·e plus rapidement. De plus en plus de clients et prospects se renseignent via ce canal.

Participez à des salons et ateliers. Rien ne vaut la présence physique et le bouche-à-oreille. C’est l’occasion d’échanger des expériences et de glaner de nombreux conseils et idées. C’est aussi de ces rencontres que naissent des partenariats.


5- Fixez vos tarifs au juste prix

Une erreur serait de vendre moins cher que la concurrence au démarrage de votre activité. Cela ne rend pas service à votre image et votre trésorerie et il faudra vous justifier de la hausse de vos tarifs par la suite.

Fixez vos tarifs au plus juste dès le départ en prenant en compte :

  • votre positionnement sur le marché,
  • les prix pratiqués par la concurrence directe,
  • les coûts liés à votre activité et dépenses obligatoires de toute entreprise,
  • la rémunération que vous souhaitez toucher.

Et n’oubliez pas ; vous n’êtes pas obligé·e d’accepter toutes les demandes de vos clients. Privilégiez la qualité à la quantité et sachez dire non lorsque vous n’avez rien à y gagner.